SURNOM - Lilys ou Lys. ÂGE - 19ans. ORIGINE - Terre. ORIENTATION SEXUELLE - Asexuée à tendance hétéro. STATUT CIVIL - Célibataire. GROUPE - Ange gardien.

»»» Tout comme le phénix qui renait de ses cendres, je ne peut que me relever et déployer de nouveau mes ailes au grand jour afin de repartir de plus belle. Vous trouverez peut être cette phrase un peu idiote et puérile, mais sachez que c'est de cette façon que la jeune demoiselle voit la vie; à chaque coup dur, à chaque mauvaise passe, tu peux toujours en ressortir plus fort et grand. Positive me direz vous... ce n'est pas tout à fait faux, ni vrai d'ailleurs.
Alys est un un petit bout de femme qui essaye de ne voir la vie que du bon coté, se morfondre ne sert à rien, non ?! Un sourire, une parole gentille, un conseil, une écoute ou une simple épaule pour pleurer; la séduisante brune ferait n'importe quoi pour rendre son entourage plus heureux et ce par n'importes quels moyens.
La jeune femme est d'un naturel patient, calme et serein; elle est toujours une aide précieuse pour quiconque lui en fait la demande et se fait un plaisir de rendre service. Seulement, on ne peut pas croire que la mystérieuse enfant se laisse si facilement prendre à ce jeu de la bonne poire... bien au contraire. Elle cache bien son jeu, il faut dire. Car au fond, cette vivace demoiselle est une véritable aventurière, une rêveuse inconditionnelle d'une la vie remplie d'action... Parfois joyeuse, tantôt nostalgique, et autant farceuse que sérieuse, insouciante que grave. Qui aurait pu le croire... Cependant, elle cache au fond d'elle une part d'ombre, une tache de noirceur qu'elle repli au plus profond de son âme; comme une sale tâche traitresse qui lui nuit, encore, inlassablement, à jamais gravée. Pour elle, ces part de ténèbres qui vivent en elle ne sont qu'un poids, qu'une infamie dont elle ne peut se défaire. Seules quelques rares personnes, comme son meilleur ami, si on peux le qualifier ainsi, proches d'elle depuis assez longtemps connaissent véritablement cette attitude qu'elle réprime très souvent.

- Est-tu sur de toi? Est-tu sur que nous pouvons la garder? J'ai peur pour elle, pour son avenir... - Ne t'en fais pas, quoiqu'il arrive, je veillerai sur toi et sur le bébé. Toujours et à jamais... Lui, il venait d'avoir vingt ans et était le fils unique et seul héritier d'un riche homme d'affaires; elle, elle n'avait que dix-neuf ans, fille d'un assassin elle avait vu le jour derrière les barreaux. Tout semblait les différencier et pourtant le destin avait tissé entre eux des fils invisibles, un amour invisible. Allongés sur les draps froissés d'un lit trop étroit pour eux deux, ils se serraient l'un contre l'autre et de leurs mains fébriles, ils parcouraient le ventre doucement arrondie de la jeune femme. - Si c'est un garçon, appelons le Oz; si c'est une fille, Alys. - Mais depuis le début tu l'appelles "elle", douterais-tu de ton intuition? Elle lui tira la langue, comme à son habitude. - Les enfants sont toujours pleins de surprise et mes hormones peuvent aussi me jouer des tours non?! Ils partirent d'un éclat de rire, d'un rire insouciant et emplit d'espoir envers l'avenir. Leurs yeux fixèrent alors leurs doigts tremblant puis s'accrochèrent à leur alliance nouvelle. Une vie grandissait, issue de leur péché mais à présent, ils étaient mariés pour le meilleur et pour le pire...
Jamais ils n'auraient imaginé le drame qui devait arriver...


- Comment as-tu osé!!! Un vase vint se briser violemment contre le mur devant lequel se tenait fièrement l'homme vêtu de noir. La mine sombre et les traits tirés, il paraissait tout droit sorti d'un roman fantastique dont il aurait interprété le rôle du mort-vivant. La pâleur de sa peau faisait ressortir ses cheveux bruns comme l'ébène et ses yeux cernés laissaient transparaitre la profondeur de son désarroi. - Je viens t'annoncer avec un immense honneur que tu es fiancé et toi... Stupide enfant! Tu viens me dire que tu es déjà marié à une femme qui vient de mourir en couche?! Il ne répondit rien, ne baissa pas le regard mais ne défia pas la matriarche non plus. Il était résigné à son sort, il venait d'abandonner ses idéaux. Sa femme était morte en donnant la vie, emportée par un amour trop grand pour sa fille... - Alys Oz Vessalius. Sa voix sonnait creuse et pourtant, on pouvait y déceler une pointe de fierté et de satisfaction. - Ce bébé est ma fille. Je ferai tout ce qu'il vous plaira, même me marier avec la prétendante que vous avez choisi; mais jamais je ne renoncerai à ma fille. La matriarche, stupéfaite par l'assurance soudaine de son fils, ne puis dire grand chose sur le coup et durant quelques minutes, le silence se fit pesant dans le bureau chargé. Mais très vite, elle se ressaisit. - Et bien soit, dès ce soir nous annoncerons ton mariage prochain avec ta jeune promise. Et dès demain, elle reconnaitra cet enfant comme le sien. Puis doucement, elle se retourna, et se pencha sur le landau trônant sur la table de bois massif. Emmitouflée dans une couette de patchwork, dormait paisiblement sa petite fille. Simplement, la vieille femme se mit à sourire. - Bienvenue dans notre grande famille... Petite Alys...
Alys pouvait enfin vivre sans crainte, pour le moment...


- Pourquoi ne me touches-tu pas?! Je te déplais à ce point... Il ne répondit pas, continuant à lire son énorme roman. - Je sais très bien que jamais je ne remplacerai cette catin, mais je suis ta femme bon sang! Il ne releva même pas l'insulte, continuant toujours à s'enfermer dans son mutisme imperméable. Les remarques de son épouse glissaient sur lui comme de l'eau, ne touchant jamais son cœur déjà mortellement meurtri. Alys ne dormait pas, il était pourtant très tard. Elle se tenait sur les plus hautes marches de l'escalier; assez proche pour tout entendre, assez loin pour ne pas se faire repérer. Elle savait, elle savait tout et ça depuis longtemps déjà. Celle qu'elle avait toujours appelé maman n'était pas sa mère, juste une obligation familiale. Depuis plus de dix années elle avait supporté les critiques, les reproches, les insultes; du plus loin qu'elle se souvenait, elle n'avait subit qu'un inlassable réquisitoire de la part de cette femme. - Tu sais très bien que j'aimais au moins autant que toi notre douce Sharon... Voilà, elle savait maintenant le prénom de sa véritable mère. - Elle te manque, j'en suis parfaitement consciente. Et plus le temps passe, et plus Alys lui ressemble n'est-ce pas... La femme au visage rond et disgracieux baissa les yeux vers le sol et ses poings se serrèrent, faisant blanchir ses phalanges et ressortir ses veines. - Un jour, oui un jour viendra où j'aurai sa peau et où tu serras entièrement à moi... Elle n'avait fait que murmurer. L'homme ne l'avait pas entendu, mais Alys si. Elle prit peur et partit se cacher dans sa chambre, terrifiée.
La belle-mère voulait le père et pour ça, elle était prête à tout...


- Alys? ALYSEUH! Doucement elle ouvrit un œil, les rayons d'un doux soleil de printemps étaient couverts par une imposante masse capillaire. Un visage familier la surplombait de toute sa grandeur et deux pupilles chocolat vinrent se plonger dans ses yeux encore ensommeillés. - Tu te rends compte que tu t'es assoupie en plein milieu du jardin de la cour? Jeune écervelée. - Tu n'étais pas censé avoir musique à cette heure si toi? Un large sourire vint se poser sur les lèvres de son acolyte de fortune. D'un geste élégant, Alys repoussa le visage du jeune homme afin de se redresser. - Normalement oui, mais le prof s'occupe des chanteurs aujourd'hui. Je n'en fais pas parti, heureusement d'ailleurs; donc je suis libéré pour le moment. Il se mit à rire de bon cœur, se qui fit sourire la jeune femme. Elle venait d'avoir dix-neuf ans et était à l'université depuis deux ans. Elle avait choisi une voie artistique et étudiait à présent dans une grande école. C'est là, qu'elle avait fait la rencontre de ce fabuleux garçon. - Dis-moi Ace, est-ce que venir au monde vaut vraiment le coup? Un étrange silence tomba entre eux que seuls quelques lointains instruments dérangeaient. Il la regardait, simplement, de ses iris profonds et insondables. Le mouvement qu'il esquissa fut rapide mais tendre à la fois, alors que son bras vint envelopper les épaules de la jeune femme. - Avant je n'aurais pas pu te répondre, mais à présent, maintenant que tu es avec moi, je pense que la vie vaut la peine d'être vécue. La demoiselle sourit à nouveau et posa sa tête contre l'épaule robuste de son meilleur ami. Comme un geste d'amitié unique, sa main tiède vint se poser sur sa joue et il déposa sur son front un délicat baiser.
Amitié précieuse de deux âmes perdues...


Ce soir là, la ville était vide de monde quand Alys rentra de l'université. Le mutisme et les ténèbres dans lesquels elle était plongée la faisaient paraitre telle une cité fantôme, tel un endroit sordide où même le bruit n'osait s'aventurer. Nous étions le 21 Décembre 2012, jour de la fin du monde; jour où toute les populations devaient mourir sous le joug d'on ne savait quelle catastrophe. La jeune femme, elle, ne croyait pas en ces ragots et en ces mythes qui, à son humble avis, n'avaient été remis au gout du jour que pour terroriser les habitants et les pousser aux achats: crise oblige, tout était bon pour évincer la crise de l'état! Elle rentra, tranquillement. Elle annonça son retour comme à l'accoutumé, mais aucune voix ne lui répondit. Sur la table de la cuisine se trouvait un mot de son père, il ne serrait pas là ce soir pour cause de réunion. Elle soupira mais ne lui en voulu pas car après tout, il était maintenant directeur de l'entreprise familiale depuis la mort de ses parents. Apparemment, sa belle-mère n'était pas présente non plus. Elle grimpa donc quatre-à-quatre les marches de l’escalier, jeta son sac sur son lit alors qu'elle passait devant sa chambre et filait droit vers la salle de bain. Un bain bien chaud avec une tonne de mousse parfumée, voilà se qu'il lui fallait. Quand elle se glissa dans l'eau, elle se sentit instantanément détendue et ne fit plus attention à se qui l'entourait. Dans l'ombre se tapissait une étrange silhouette que la demoiselle n'avait remarqué, glissant, rôdant, elle approchait, menaçante. Alys n'eut pas le temps de réagir qu'une main forte la plongeait sous l'eau, maintenant sa tête immergée. Elle se débattait, elle voulait vivre, elle ne voulait pas mourir! - Tu n'aurais jamais dus voir le jour! Sharon et toi, vous m'avez volé la seule chose précieuse à ma vie et jamais je ne vous pardonnerez!! Peu à peu, Alys sentit ses forces l'abandonner, la délaisser; ses poumons ralentirent la cadence et son cœur cessait doucement sa danse effrénée au profit d'un slow languissant. Puis enfin, le calme... Plus rien ne bougeait, plus rien ne la retenait et une douce chaleur l'enveloppait. - Alors c'est ça la mort. - Pas encore jeune fille, ton heure n'est pas encore venue. Je n'ai jamais compris pourquoi les humains aiment cette phrase d'ailleurs. Surprise, la demoiselle ouvre les yeux. Mais rien. Rien d'autre que l'obscurité secrète et infinie ne l'entoure. Pourtant cette voix état bien réelle. - En effet, je suis bien là mais tu ne peux me voir; ou du moins pas encore. - Vous avez la langue bien pendue pour une personne invisible. Un rire aux teintes de carillons se fit entendre puis une vague lueur se mit à émettre, entourant un corps fin et musculeux. - Je savais que tu serais celle dont nous avions besoin. Alys Oz Vessalius, tu es à présent un Ange Gardien, tu devras épauler les chasseurs dans leurs quêtes contres le fléau qui va peu à peu s’abattre sur terre. J'espère que tu acceptes cette responsabilité... Légèrement stupéfaite, Alys se redresse tant bien que mal et finit par faire face à son interlocuteur d'une autre sphère. - J'accepte! Les mots lui était parvenus sans qu'elle n'ai à réfléchir. L'homme devant elle sourit, laissant apparaitre une denture parfaite. Il ouvrit les bras et de magnifiques ailes immaculées se déployèrent dans son dos faisant tomber autour d'eux une pluie de plumes légères. La jeune femme se sentit doucement aspirée, comme happée par les ombres qui l'entouraient...
Le choc fut brutal, la sensation désagréable: le froid la saisit au plus profond d'elle même et la lumière trop vive lui éblouit intensément les yeux. De multiples voix lui parvenait, comme un écho lointain et le vacarme incessant d'une machine semblait lui crever les tympans à chaque sonnerie. Dans cette agitation inhabituelle, seules deux voix lui était familière: une voix grave, à la fois apeurée et soulagée puis une autre, plus tranquille l’appelant sans cesse. - Alys... Elle l'entendait. - Alys... Elle voulait lui répondre. - Alys... Elle tentait tout pour lui faire comprendre qu'elle allait bien mais rien n'y faisait; aucun son ne sortait de sa gorge. - Tout va bien ma chérie, les pompiers vont te conduire à l’hôpital, tout est finit à présent... Alors elle n'était pas morte? Ses muscles se relâchèrent et elle se laissa conduire...

Pendant près de trois mois, l'établissement la garda en observations; elle la miraculée, celle qui avait survécu à la tentative de meurtre de sa belle-mère et qui avait recouvré la vie alors que son immersion aurait dut lui être fatale... Depuis sa sortie, elle retourne à l'université où elle est acclamée comme une héroïne; alors qu'elle n'est plus qu'une ombre d'elle même, un vestige de l'ancienne Alys. Elle est morte, elle le sait, mais cet ange lui donna une mission est pour l'instant, rien ne c'est produit... L'avait-elle rêvé ou réellement vu? Et s'il avait été réel, pourquoi n'avait-elle toujours pas commencé sa mission? C'était-il trompé de personne et redonné la vie à une incapable? Elle doutait, encore et toujours... Et maintenant plus que jamais.

PSEUDO - Portgas D. ÂGE IRL - 18ans. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM - Le club bizarre sur facebook là. COMMENT LE TROUVEZ VOUS Trop génial *-* PRÉSENCE - 6/10. CRÉDITS ICÔNES & BANNIÈRES - Portgas D.

©Day Of Autumn